Bien que ma croyance soit toujours plus grandissante quant aux bienfaits des simples, la médecine moderne est prodigieuse quant à certaine prise en charge de pathologies diverses. Cette dernière reste à mes yeux prioritaire et indispensable. D’où l’importance de coopérer en toute bonne conscience avec les plantes médicinales. Celles-ci pourront trouver toute leur place pour combler les petits manques ou effets indésirables de la médecine conventionnelle.
Néanmoins, que ce soit en médecine conventionnelle ou en phytothérapie, gardons en mémoire que chaque individu a une sensibilité différente selon les molécules appliquées ou ingérées. Une même plante pourra agir différemment selon la réceptivité de chaque personne. Ici se trouve tout le sens et l’intérêt de ses propres choix thérapeutiques (phytothérapie, aromathérapie, gemmothérapie, ayurvéda, etc…), et la forme galénique la plus simple d’usage en lien avec son propre mode de vie. Aussi, pour éviter d’en venir au curatif, c’est lors de périodes sensibles qu’il faudra prioriser les cures préventives (arrivée de l’hiver, changement de température, d’alimentation, d’activité physique, période d’épidémie, choc psychologique, stress…).
Quelque soit le choix de chacun, les plantes s’opposent rarement aux autres thérapeutiques. Mais, il conviendra tout de même de les user en toute connaissance de cause, et après avis médical en cas de pathologie reconnue et déjà traitée par la médecine conventionnelle. Le naturel ne signifie pas sans danger. En phytothérapie, le principe de base est « primum non nocere », qui signifie « en premier, ne pas nuire ». En pratique, il sera important de toujours tester un nouveau produit en application sur le poignet, l’avant-bras ou le creu du coude, pour écarter tout risque de réaction majeure d’hypersensibilité ou d’allergie.